Publié dans Politique

Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest

Publié le mercredi, 16 juillet 2025

Plusieurs groupes électrogènes de la compagnie nationale d'eau et d'électricité (JIRAMA) ont subi des dommages importants dans la Région Atsimo-Andrefana. La cause identifiée est l'utilisation d'un carburant de mauvaise qualité, voire frelaté. Cette situation a entraîné de graves perturbations dans la fourniture d'électricité, plongeant plusieurs localités dans le noir, notamment Betioky, Ankazoabo et Morombe. Selon un communiqué officiel de la JIRAMA, les premières investigations ont rapidement pointé du doigt la qualité du carburant utilisé pour alimenter les machines.

Face à l'ampleur des dégâts et des pannes, une équipe de responsables de l'approvisionnement en carburant de la JIRAMA, venus d'Antananarivo et de Toliara, a mené une inspection surprise le 4 juillet dernier. Lors de ce contrôle des camions-citernes chargés de la livraison, un véhicule manquait à l'appel. Ce n'est que vers 19 heures que le camion en question a été aperçu entrant dans le périmètre de la centrale JIRAMA de Betania. Les responsables ont immédiatement procédé à la saisie du véhicule et lancé les premières analyses sur sa cargaison. Les premiers résultats des tests ont été sans appel, l'un des compartiments du camion-citerne contenait du carburant mélangé à d'autres substances, notamment du pétrole lampant. Pour confirmer ces soupçons, un échantillon a été envoyé à Antananarivo pour une expertise approfondie. L'analyse scientifique a formellement confirmé que le carburant a bien été frelaté. L'affaire est désormais entre les mains des Forces de l'ordre, et une enquête est menée conjointement par la JIRAMA, la Direction interrégionale de l'Energie et des Hydrocarbures (DIEH) de Toliara et l'Office Malgache des Hydrocarbures (OMH) pour faire toute la lumière sur cette fraude aux conséquences coûteuses.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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